Mon regard insolent

sur les dunes

de ton corps s’est posé.

De vertige

et de feu.

D’un désir indolent

le jour te couvre

et l’eau

te mouille les pieds.

La mer frissonne.

J’étreins d’une main

les courbes de la plage

et embrasse le vent.

Le ciel est nu.

Les perles sur tes seins

de lumière et de sel

dansent

nonchalants.

Les caresses de l’écume.

Le soleil

massif

sur les grains de ton ventre

dépose ses lèvres.

Les pins s’élancent droits.

Le rivage lascif

le va

et

vient

de l’eau sur la grève.

Jette un soupir à la mer.

Le vent tire à lui

éructe

et brise

les vagues qui se cambrent.

Et les flots ont jailli.

A l’horizon

le soleil luit

une fois s’ illumine

et se meurt

aux sables de cuivre et d’ambre.