Sous l’absurde soleil des calamités

j’avance

cœur brûlant d’espoir

silhouette évasive au palpitant de feu

dans la tempête d’ocre

et de sable.

Et je jette au vent

à la poussière au désert

les peurs

l’étroitesse des raisonnements

l’écrasant fardeau

des rêves qu’on s’interdit.

Flambe mon âme !

Consume-moi !

De mes cendres je bâtirai

une cathédrale où l’on te célèbre

toi.